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Des larmes au ciel ?

Une de mes chansons préférées est la gagnante d’un Grammy en 1993, Tears in heaven. C’est une qu’Eric Clapton a écrite pour l’aider à guérir de sa douleur après la mort accidentelle de son fils de quatre ans. Plongé dans la tragédie et le chagrin, Eric exprime son espoir de revoir son fils un jour. Il parle d’un endroit hors de notre monde, un endroit loin des pleurs – le ciel : « Derrière la porte se trouve la paix, j’en suis sûr, et je sais qu’il n’y aura plus de larmes au ciel. » Cette chanson m’a profondément ému. Tout comme Clapton, nous connaissons tous parfois des moments déchirants, des moments qui nous font soupirer après le jour où nous ne pleurerons plus jamais.

Solidarité humaine

Un homme montait à bord d’un train à Perth, en Australie, quand il a glissé et s’est retrouvé la jambe coincée dans l’espace situé entre le wagon et le quai. Des dizaines de passagers se sont précipités à son secours. Ils ont uni tous leurs efforts pour incliner le train loin de la plate-forme et l’homme coincé a pu être libéré. David Hynes, le porte-parole du service ferroviaire, a déclaré dans une interview : « Tout le monde a mis la main à la pâte. C’est la solidarité humaine qui a sauvé cet homme de blessures potentiellement très graves. »

C’est ce qu’on fait

Lieutenant en second durant la Seconde Guerre mondiale, mon père a été gravement blessé lorsqu’une balle l’a atteint à la jambe tandis qu’il menait ses hommes sur la Colline 609 en Afrique du Nord. Il n’a jamais retrouvé toutes ses capacités physiques par la suite. Je suis né plusieurs années après ; et quand j’étais jeune, je ne savais même pas qu’il avait été blessé. Je l’ai appris plus tard, lorsque quelqu’un me l’a dit. Même si sa jambe lui faisait continuellement mal, mon père ne s’en est jamais plaint et ne s’est jamais servi de cette excuse pour s’éviter de pourvoir aux besoins de notre famille.

Un Père aimant

Les parents étaient manifestement fatigués d’avoir dû traîner leurs deux enfants énergiques d’âge préscolaire dans les aéroports et les avions, et voilà que leur dernier vol était maintenant retardé. En regardant les deux petits garçons courir dans l’aire d’embarquement bondée, je me suis demandé comment leurs parents allaient s’y prendre pour garder leurs enfants calmes durant notre vol d’une demi‑heure à destination de Grand Rapids. Lorsque nous avons fini par monter dans l’avion, j’ai remarqué que le père et l’un de ses fils se trouvaient derrière mon siège. Puis j’ai entendu le père épuisé dire à son fils : « Et si je te lisais un de tes livres d’histoires ? » Durant tout le vol, ce père aimant a fait la lecture à son fils avec douceur et patience, le gardant calme et concentré par le fait même.

Mon Père est avec moi

Une de mes amies qui se sentait seule a affiché ceci sur sa page Facebook : « Ce n’est pas que je me sente seule parce que je n’ai pas d’amis. J’en ai beaucoup. Je sais avoir autour de moi des gens qui peuvent me serrer dans leurs bras, me rassurer, parler avec moi, prendre soin de moi et penser à moi. C’est juste qu’ils ne peuvent pas être là tout le temps – pour toujours. »

Aucun besoin n’est trop petit

P lusieurs mères de petits enfants se racontaient entre elles des réponses encourageantes qu’elles avaient reçues à leurs prières. L’une d’entre elles a toutefois dit se sentir égoïste de déranger Dieu en lui exposant ses besoins personnels : « Comparée aux besoins énormes de la terre entière auxquels Dieu se heurte, ma situation doit lui sembler insignifiante. »

Un nouveau genre de père

Nombreux sont ceux qui subissent journellement les conséquences d’une mauvaise relation avec leur père terrestre. J’ai fait de la relation d’aide auprès de personnes qui avaient tendance à humaniser Dieu et à le voir à travers le prisme de leurs expériences dévastatrices. Plusieurs croyants en Jésus font la même erreur dans leur relation avec leur Père céleste. Si leur père terrestre les a déçus, ils croient instinctivement que Dieu fera de même.

Portés

À l’heure du coucher, lorsque mes fils étaient plus jeunes, ils me demandaient souvent s’ils pouvaient faire « le sac de patates ». Je les soulevais par les jambes, les posais sur mes épaules et grimpais les marches jusqu’à leur chambre. Je les jetais sur leurs lits tel un fermier lance 50 livres de patates à l’arrière d’un camion. Ils en raffolaient.

Le Père de Jésus

Un jour où je lisais dans le livre de Jean, mes yeux se sont arrêtés sur ces mots : « [Je] monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu » (Jn 20.17). C’est l’incroyable déclaration que Jésus a faite à Marie de Magdala tout juste après qu’elle réalise avec stupéfaction qu’il était ressuscité des morts. Les paroles de Jésus sont de véritables bonnes nouvelles qui répondent à nos besoins les plus profonds. Chacun d’entre nous a besoin d’un père.

NOTRE PÈRE CÉLESTE

Lorsque Jésus nous a enseigné à prier, il a commencé ainsi : « Père ! Que ton nom soit sanctifié » (Lu 11.2). Il s’agit d’un des nombreux passages qui désignent Dieu comme un père. Je trouve à la fois fascinant et instructif le fait que, lorsque Dieu a voulu que nous sachions comment il était, il a choisi de mettre l’accent sur sa paternité.